Le bore out est moins médiatisé que le burn out.
Mais il est aussi destructeur.
« J’avais de plus en plus de mal à aller au travail le matin, je n’avais rien à faire »
C’est ainsi que s’est présenté Pierre. Il me raconte bien ce qu’il a vécu au travail.
Après un arrêt maladie long, il retrouve son travail sur un périmètre différent.
Ce qui devait lui permettre une reprise en douceur s’avère un piège.
Ce qui le mine, c’est l’ennui :
Les minutes paraissent des heures.
Ce qui est supportable quand c’est ponctuel devient intolérable quand c’est
tout le temps.
Tous les jours.
Pendant des mois.
Conséquences :
- Il se sent dévalorisé, il a l’impression de ne pas utiliser ses compétences.
- Il a du mal à se lever le matin, à se motiver pour aller travailler.
- Il rentre épuisé le soir, malgré le peu de travail effectif.
- Il culpabilise
Ce que Pierre a vécu porte un nom, c’est le bore out.
Un autre malaise profond au travail :
Sous charge chronique.
Ennui chronique.
Un mal être qui peut entraîner une dépression et avoir des retentissements bien au-delà de la vie professionnelle.
Des solutions existent :
✔️Sortir du silence, en parler en entreprise, aux proches, à son médecin
✔️Prendre soin de soi : sport, loisirs, projets,
✔️Travailler avec une aide extérieure sur ses compétences, valeurs et objectifs.
L’entreprise a un rôle de prévention :
✔️Inciter aux échanges réguliers manager /collaborateur,
✔️Suivre la charge de travail des collaborateurs,
✔️Faire le point sur la motivation du collaborateur,
✔️Veiller à l’adéquation du poste aux compétences.
L’excès de travail peut conduire à un épuisement professionnel.
Le trop peu aussi.
Découvrez un autre épuisement professionnel par manque de sens : le brown out